Issue d'on ne sait ou, probablement d'un songe
Mêlée à une envie, ce désir qui nous ronge
A laisser divaguer notre imagination
C'est ainsi qu'elle est née cette secrète tentation
Souvent inavoués mais nous en avons tous
Qu'ils soient pluralité, ou se faire prendre en douce
Homo ou hétéro a deux, huit, six ou douze
Même de brutalité, d'exib ou de partouzes
Il peut prendre la forme de celui qu'on désire
Mais qu'on n'pourra jamais, on le sait, conquérir
Pourtant qu'est ce qu'on aimerait une nuit pour assouvir
L'avoir juste instant pour pouvoir le chérir
Certains d'entre eux sont faits pour être réalisés
Souvenirs mémorables quand d'autres doivent rester
Dans nos songes enfouis, et jamais avoués
Par peur de susciter des regards effrayés
Dans la tête de chacun résident et c'est tant mieux
Des envies, des désirs, de pratiques ou de lieux
Qui parfois dans la nuit peuvent réveiller des spasmes
Se manifestent ainsi nos indicibles fantasmes.
Abritant des regards, les hommes désireux
De passer un moment avec une fille ou deux
S'accorder un instant de plaisir et de jeu
Loin de tous les serments, des jugements odieux.
Ils choisissent a leur guise celle qui leur fait envie
Qui les guidera vite vers le fond de leur lit
Les menant aisément par delà l'interdit
Même s'il est défendu, a leur croquer le fruit.
Le temps c'est de l'argent quand on est une putain
Ca elles le savent bien, car ce sont des catins
Accélérant le rythme et les menant bon train
Pour passer au suivant quand celui ci s'éteint.
De toute son expérience, fille de joie aguerrie
Elles ondule son corps pour lui donner envie
Son sexe habitué aux bites endurcies,
La chaleur de sa bouche qu'il adore quand il jouit
C'est un lieu de débauche, comme certains l'appellent
Un lieu ou les péchés se ramassent a la pelle
Celui de ces messieurs et de ces demoiselles
Dispensant comme elles prennent un plaisir très charnel
Attachée poings liés, je ne peux plus bouger
L'angoisse se fait palpable, presque désagréable
Le stress de l'impuissance, l'obligation de confiance
Je ne maitrise plus rien, sans l'usage de mes mains...
Dans cette angoisse naissante, l'intensité augmente
C'est toute l'excitation de ta domination
Te laisser faire de moi tout ce que tu voudras
Et même en abuser si tu le souhaitais
De la moindre partie de mon anatomie
Tu es maintenant maître de c'qui s'passe ici
Allongée sur ce lit entre peur et envie
J'attends ton bon vouloir, tes désirs enfouis
De pouvoir a ta guise malmener une fille
Et si tu m'entendais demander d'arrêter
Crier, te supplier de me laisser filer
Surtout ne t'y méprends pas, car en fait j'adore ça
Cette totale impuissance quand je suis face a toi....
Alors ne t'arrête pas!
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